Marcel Mathys – 2023

Marcel Mathys est né à Neuchâtel en 1933. Il passe son enfance au Locle.
Entre 1949 et 1953, il étudie la gravure à l’Ecole d’art de La Chaux-de-Fonds, tout en suivant les cours de peinture de Georges Dessouslavy et travaillant le modelage avec Léon Perrin. Entre 1954 et 1957, il est graveur chez Huguenin Frères, médailleurs au Locle. C’est alors qu’il devient indépendant et qu’il réalise divers travaux liés à la fabrication de médailles (gravues de coins de frappe) ainsi que la ciselure de bronzes (ornements de pendules). En 1959, il aborde la sculpture, d’abord en plâtre et en ciment, puis deux ans plus tard en pierre, essentiellement en marbre, et finalement en bronze.  En 1972, Marcel Mathys devient membre des Réalistées Nouvelles à Paris. Il y expose régulièrement durant 25 ans. En 1987, le Musée d’art et d0histoire de Neuchâtel lui consacre une exposition rétrospective. En 1988, il reçoit le prix de l’Institut neuchâtelois.

Parralèlement à son activité de sculpteur, Marcel Mathys pratique la gravure, le dessin et la lithographie. Il illsutre plusieurs auteurs dont Pierre Chappuis, Jacques Chessex, Vera Feyder, Jayadeva (traduit du sascrit par D. Wohlschlag), Monique Laederach, Florian Rodari, Sappho 8traduit du grec ancien par P.-A Aellig) et participe régulièrement à l’illustration de la Revue de Belles-Lettres. Son oeuvre gravé figure dans plusieurs musées et bibliothèques : Musée du Locle; Bibliothèque de La Chaux-de-Fonds; Bibliothèque publique et universitaire de la ville de Neuchâtel; Bibliothèque universitaire de Dorigny, Lausanne; Fondation Cuendet et Atelier de Saint-Prex, Cabinet des estampes, Vevey; Bibliothèques universitaire, Boston, Bibliothèque nationale, Washington; Bibliothèque universitaire, Yale; Great Public Library, New York; Bibliothèque Nationale, Paris.

L’ensemble de son oeuvre gravé est conservé à la Bibliothèque nationale de Berne (Fonds Mathys).

Marcel Mathys est décédé à Auvernier en 2022.

Sculpture exposée dans les jardins depuis 2023 : Bas-relief en bronze, Les Vanités

Il s’agit d’une porte symbolique inspirée de L’Ecclésiaste de l’Ancien Testament. Vanité des vanités tout est vanité. Le prédicateur enseigne que seules les œuvres de Dieu sont éternelles et bien que nous mourrions tous un jour on peut faire des choses pour avoir des satisfactions durant notre passage sur terre. En art le message principal des Vanités est “souviens-toi que tu vas mourir”. Les Vanités en peinture intègrent beaucoup de symboles faisant penser à la fragilité de la vie tels que bougie éteinte, verre brisé, fleurs fanées, fumée.

Dans son bas-relief « Les Vanités » Marcel Mathys a recours à des guerriers squelettiques pour aborder le thème de la mort. Les guerriers sont de fait déjà morts. Il s’agit d’un sujet qu’il n’a traité qu’une seule fois à la fin de sa vie.